Depuis le milieu de la semaine dernière, au moins huit parlementaires ont vu leurs locaux ciblés, le plus souvent en raison de leur vote pro-Ceta.

Un regain de violence touche les députés de la majorité. Au moins huit d’entre eux ont vu leur permanence parlementaire ciblée cette semaine. Samedi, l’élu LREM des Pyrénées-Orientales Romain Grau a mis en cause des Gilets jaunes , après que des personnes ont tenté d’incendier son local de travail. Les autres députés concernés ont en commun d’avoir voté mardi dernier en faveur du Ceta ou, pour l’un d’entre eux, de s’être abstenu. Et c’est pour ce vote qu’ils ont été ciblés.

Cet accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est controversé en raison de ses possibles impacts sur l’agriculture ou l’environnement. Et certains citoyens s’en sont violemment pris à leurs élus, avec des modes d’action variés. La députée de Haute-Saône Barbara Bessot-Ballot ou son collègue de la Creuse Jean-Baptiste Moreau, agriculteur de profession, ont retrouvé leur permanence parlementaire murée en ciment . D’autres ont vu leurs locaux ciblés avec des bennes de fumier déversées, comme le député Rémy Rebeyrotte, ou ses trois collègues du Lot-et- Garonne, Michel Lauzzana, Alexandre Freschi, et Olivier Damaisin.

À chaque fois, l’action est organisée et revendiquée par des agriculteurs, membres de syndicats. Leur motivation : « simplement rappeler à ces députés qu’au-delà d’un vote de groupe et d’une majorité, ils sont élus dans le but de défendre leurs territoires et donc leurs agriculteurs », ont par exemple écrit dans un communiqué commun les Jeunes agriculteurs du Lot-et-Garonne et la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles.

« Si vous ne me recevez pas, on déversera du fumier »

« J’ai reçu plusieurs messages de syndicats agricoles, me disant si vous ne me recevez pas dans les 48 heures, on déversera du fumier sur votre permanence », confie un autre député pro-ratification du Ceta.

Dans les Pyrénées-Orientales, des palettes de fruits pourris ont visé le local de travail du député Sébastien Cazenove. Pascal Lavergne(Gironde), agriculteur de métier, a lui retrouvé ses bottes de paille taguées d’inscriptions comme « Menteur. Trahison. Tu oublies d’où tu viens ». La signature « JA », laisse entendre que les Jeunes agriculteurs du coin en sont aussi à l’origine.

Ces actes visant des locaux parlementaires s’inscrivent dans un contexte plus général de menaces et de défiance contre les élus, depuis le vote sur le Ceta. Les appels à interpeller ceux qui ont voté en faveur de la ratification du texte se multiplient sur Internet. « Pointer ceux qui ont voté pour, c’est avoir une vision totalitaire de la société », s’émeut Jean-Baptiste Moreau. On ne peut pas vraiment parler de délation, car la liste de ces députés est rendue publique sur le site de l’Assemblée nationale. Mais cela s’apparente plutôt à la pratique anglo-saxonne du « name and shame », qu’avait déjà expérimenté François Ruffin en octobre dernier (le député LFI avait publié sur son site les noms des députés de la majorité ayant voté le rejet d’une proposition de loi sur l’inclusion des élèves handicapés).

Le risque que la pratique se banalise

« Il y a un déversement assez surréaliste sur les réseaux sociaux de messages de personnes qui appellent à la haine : ‘dictature’, ‘nous allons vous détruire’ », témoigne le député LREM de Gironde Benoît Simian, qui a déposé plainte. « Il n’y a pas de mandat impératif et un élu doit pouvoir voter pour ce qu’il veut et quand il veut. Ce genre de pratiques risque de remettre en cause ce principe », alerte l’historien de la politique Jean Garrigues.

Au début de la mobilisation des Gilets jaunes, entre novembre et janvier derniers, des parlementaires avaient déjà été ciblés , à leur permanence voire près de leur domicile . « On a l’impression que ça devient une pratique banalisée, et que ça pourrait se généraliser », pointe Jean Garrigues. « Ça reste différent car les actions de ces Gilets jaunes étaient illégales mais pouvaient paraître spontanées, là ce sont des associations ou des lobbies qui organisent et revendiquent ce type d’actions », estime de son côté Damien Adam, député LREM pro-Ceta, qui passe son temps à « expliquer les raisons » de son vote.

Le Parisien    Par Nicolas Berrod

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Ce que beaucoup de députés oublient ,notamment ceux de la lrem ,c’est qu’ils ont été élus pour défendre les intérêts de leurs électeurs ,de leurs concitoyens et non leur propre intérêt ou l’intérêt de leur parti ;ces députés ont oubliés les promesses qu’ils avaient à leurs électeurs et là en particulier aux agriculteurs mais eux n »oublient pas

Les députés oublient que les intérêts des agriculteurs ,de leurs électeurs est l’intérêt de la France

Les députés de lrem s’aperçoivent que vouloir suivre les intérêts de leurs leaders ,de leurs mouvements au lieu de maintenir leurs promesses(que certains avaient fait ) ,là de ne pas voter le CETA,ou leurs promesses de défendre les intérêts de leurs concitoyens se retournent un jour ou l »autre contre eux !!

les députés lrem sont des toutous !!!

Nous espérons que les agriculteurs ne voteront pas pour lrem aux municipales ni aux prochaines présidentielles et qu’ils auront (les agriculteurs ) compris que les lrems sont pire que les précédents et qu’ils ;les lrems ,continueront  à voter contre les intérêts des agriculteurs !!

La véritable violence est celle des élus qui ont voté pour le CETA car ce traité inique pour nos paysans qui ont à faire face à une concurrence déloyale! La Trahison de ces élus est impardonnable.

C’est une erreur très grave :

De croire posséder tous les droits quand on possède le pouvoir. Nos chers politiques devraient relier l’histoire de France.
Des gens se sont battus pour défendre leurs droits, beaucoup sont morts pour avoir revendiqué le droit d’exister dans leur propre pays.
Quand ces parvenus au pouvoir comprendront que nous naissons tous égaux en droits et devoirs, ils auront compris le sens de l’histoire de la France.

C’est très regrettable d’être obligé de le répéter sans cesse. Mais quand ils ont le pouvoir, il semble que ces gens ont des œillères de cheval. Ils ne voient pas sur les bords du chemin.

Certes ,ces violences sont condamnables sans réserve
Mais il y a un mais ! Quelles en sont les origines profondes !

Non seulement le rejet d’une Politique, mais aussi d’une manière de présenter cette Politique, de la promouvoir… Et de l’imposer !

Le Tsunami Politique de 2017 avait fait naître peu ou prou chez nombre de Français, l’espoir (jamais partagé personnellement) d’une ère nouvelle, avec des acteurs et des méthodes renouvelées, également d’une prise en compte moins politicienne des vrais problèmes récurrents de la France donc des Français !

C’est tout le contraire qui est apparu rapidement !
Beaucoup de Com’, de mise en scène, de blabla sur la forme et pour la forme ! Alors que sur le fond, ce prétendu nouveau Monde reprenait sur un tempo plus rapide, les travers de l’ancien, en les aggravent parfois !

Ces nouveaux élus de la majorité LREM et Associés, à 90 % totalement inexpérimentés, se sont vite montrés plus godillots que godillots. Méprisants et hautains trop souvent, inefficaces et très théoriques généralement !

Des majorités parlementaires Dieu sait qu’il y en a  eu et pas des moindres… Pourtant pratiquement jamais (professionnalisme Politique oblige) nous eûmes Droit à un tel ressentiment contre leurs élus respectifs). Rejet « des politiques » ouï, de la Politique oui, mais rarement pour ne pas dire jamais à ce point de rejet rapide et de désillusions.

L’incompétence, alliée à l’arrogance d’une majorité d’élus LREM explique, sans pour autant les excuser du tout, … De tels actes !

Pas de proximité, méconnaissance des dossiers, arrogances, expliquent à la fois le phénomène Gilets Jaunes et donc des dérives de cette nature pouvant en aval en découler !

Résumé, malgré leurs torts et leurs échecs, les majorités parlementaires précédentes n’ont été aussi impopulaires et détestées !

C’est triste la France. Les lobbies sont partout. TPMG = Tout pour moi, le nouveau parti politique lrem

Ouvrez les livres d’Histoire :

La révolution Française 1789, la commune 1871, le front populaire 36, mai 68, novembre 2018
Ce dernier mouvement n’est pas clos, certains pensent que si ; grosse erreur
Ces députés, mal élus démocratiquement, suivent et votent, des textes exigés par le locataire de l’Elysée, sans entendre le bruit continuel de fureur qui monte sur place, en masse, de toute la population, dans toute la France
Majorité renégate LREM, constituée de : PS, MoDem, Écolos et autres LR et divers droite et gauche
Tous les mouvements sociaux en France, ont connu des actes de violences, c’est cela la révolution du Peuple, quand les désignés élus à l’AN ne sont plus représentatifs, ainsi que leur chef, (Macron 30%) des habitants qui forment cette population
Oui le risque existe, pour ces représentants ; c’est le revers de la médaille, car ils sont sourds à la désespérance du Peuple. Le Peuple doit aussi utiliser le bulletin de vote, pour faire entendre ses choix démocratiques. Pour l’instant la colère couve, elle n’est pas bonne conseillère, mais qui alors pour représenter et trouver des solutions, agir rapidement dans les ornières où nous jettent cette démocratie, devenue royale ?

Encore une fois :Certes ,ces violences sont condamnables sans réserve
Mais il y a un mais ! Quelles en sont les origines profondes !

Qu ils écoutent le peuple, les lrem et associés mais ils n’en sont absolument pas capable car ils préfèrent écouter les lobbys et les riches amis de leur patron et maître :Macron !!