Alors qu’Emmanuel Macron doit présenter son programme ce jeudi après-midi, « l’Obs » s’est replongé dans celui de 2017. Et certaines promesses sont passées à la trappe.

Désormais candidat, Emmanuel Macron doit dévoiler ce jeudi 17 mars, dans l’après-midi, son programme. L’occasion de dresser un bilan des promesses du candidat Macron en 2017. Plusieurs engagements idéologiquement marqués à gauche ont été votés en express ces derniers mois (PMA pour toutesallongement du délai pour pratiquer une IVGréforme de l’adoption), laissant penser que l’exécutif soigne sa gauche en vue des rendez-vous électoraux du printemps (après la présidentielle en avril, les légistlatives se dérouleront les 12 et 19 juin). Mais sur quoi a-t-il renoncé ? « L’Obs » fait le point sur 10 promesses non tenues du quinquennat Macron. 

1. L’interdiction du glyphosate

La promesse : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans », écrivait sur Twitter le président de la République le 27 novembre 2017. Cet herbicide dangereux pour la santé et l’environnement devait être interdit en France au plus tard en 2020.

La réalité : Le président s’est finalement rétracté en 2019, sous la pression du principal syndicat agricole, la FNSEA, qui mettait en avant le risque de faillite de certaines filières. Le 4 janvier 2022, il a admis, auprès du « Parisien »« ne pas avoir réussi sur le glyphosate », évoquant son « erreur », en début de quinquennat, d’avoir pensé que la France pouvait interdire seule le pesticide sans les autres pays européens. La France, qui a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2022, devrait remettre le sujet sur la table avec ses partenaires européens, d’autant que la licence d’autorisation du glyphosate en Europe expire cette année. C’est du moins ce que le chef de l’Etat a promis.

2. Plus « d’hommes et de femmes » dormant dans la rue

La promesse : Le chef de l’Etat a évoqué le sort des personnes dormant dans la rue à plusieurs reprises. Une controverse a émergé pour savoir si son engagement portait sur des demandeurs d’asile ou sur les SDF. Il s’est en réalité engagé pour ces deux catégories de population en 2017.

Le 27 juillet 2017, à Orléans, alors qu’il évoque les migrations et l’accueil des demandeurs d’asile, il dit : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Puis, lors de ses vœux pour l’année 2018, le président faisait la même promesse aux sans-abri : « Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans abri. » Soulignons que la promesse fait presque figure de marronnier électoral : Lionel Jospin (2002) puis Nicolas Sarkozy (2007) avaient pris des engagements similaires.

La réalité : Par définition, le nombre de personnes sans-abri est difficile à définir. Selon la Fondation Abbé-Pierre, le nombre de personnes sans domicile fixe tournait autour de 300 000 en 2020. Ce chiffre comprend les personnes qui dorment dans la rue et celles hébergées chez des proches ou dans des lieux d’accueil. La Fondation Abbé-Pierre effectue depuis 2018 un recensement des personnes dormant dans les rues de plusieurs grandes villes de France lors de la Nuit de la Solidarité. Dans la nuit du 20 au 21 janvier 2022, 2 600 sans-abri ont été recensés dans la capitale (un chiffre en baisse de 20 %), mais aussi 487 en région parisienne, 561 à Bordeaux, 21 à Dunkerque et 39 à Tours, selon les mairies qui ont déjà publié leur bilan. Si les acteurs associatifs reconnaissent une amélioration, notamment grâce à l’ouverture de 40 000 places d’hébergement en 2020 et conservées depuis, le « sans-abrisme » reste loin d’être éradiqué en France.


Désormais candidat, Emmanuel Macron doit dévoiler ce jeudi 17 mars, dans l’après-midi, son programme. L’occasion de dresser un bilan des promesses du candidat Macron en 2017. Plusieurs engagements idéologiquement marqués à gauche ont été votés en express ces derniers mois (PMA pour toutesallongement du délai pour pratiquer une IVGréforme de l’adoption), laissant penser que l’exécutif soigne sa gauche en vue des rendez-vous électoraux du printemps (après la présidentielle en avril, les légistlatives se dérouleront les 12 et 19 juin). Mais sur quoi a-t-il renoncé ? « L’Obs » fait le point sur 10 promesses non tenues du quinquennat Macron. Regardez notre vidéo.

1. L’interdiction du glyphosate

La promesse : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans », écrivait sur Twitter le président de la République le 27 novembre 2017. Cet herbicide dangereux pour la santé et l’environnement devait être interdit en France au plus tard en 2020.

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La réalité : Le président s’est finalement rétracté en 2019, sous la pression du principal syndicat agricole, la FNSEA, qui mettait en avant le risque de faillite de certaines filières. Le 4 janvier 2022, il a admis, auprès du « Parisien »« ne pas avoir réussi sur le glyphosate », évoquant son « erreur », en début de quinquennat, d’avoir pensé que la France pouvait interdire seule le pesticide sans les autres pays européens. La France, qui a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2022, devrait remettre le sujet sur la table avec ses partenaires européens, d’autant que la licence d’autorisation du glyphosate en Europe expire cette année. C’est du moins ce que le chef de l’Etat a promis.

Trois ans après, Emmanuel Macron n’est plus vraiment « champion de la Terre »

2. Plus « d’hommes et de femmes » dormant dans la rue

La promesse : Le chef de l’Etat a évoqué le sort des personnes dormant dans la rue à plusieurs reprises. Une controverse a émergé pour savoir si son engagement portait sur des demandeurs d’asile ou sur les SDF. Il s’est en réalité engagé pour ces deux catégories de population en 2017.

Le 27 juillet 2017, à Orléans, alors qu’il évoque les migrations et l’accueil des demandeurs d’asile, il dit : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Puis, lors de ses vœux pour l’année 2018, le président faisait la même promesse aux sans-abri : « Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans abri. » Soulignons que la promesse fait presque figure de marronnier électoral : Lionel Jospin (2002) puis Nicolas Sarkozy (2007) avaient pris des engagements similaires.

Réforme des APL, mal-logement… La fondation Abbé-Pierre juge sévèrement le mandat de Macron

La réalité : Par définition, le nombre de personnes sans-abri est difficile à définir. Selon la Fondation Abbé-Pierre, le nombre de personnes sans domicile fixe tournait autour de 300 000 en 2020. Ce chiffre comprend les personnes qui dorment dans la rue et celles hébergées chez des proches ou dans des lieux d’accueil. La Fondation Abbé-Pierre effectue depuis 2018 un recensement des personnes dormant dans les rues de plusieurs grandes villes de France lors de la Nuit de la Solidarité. Dans la nuit du 20 au 21 janvier 2022, 2 600 sans-abri ont été recensés dans la capitale (un chiffre en baisse de 20 %), mais aussi 487 en région parisienne, 561 à Bordeaux, 21 à Dunkerque et 39 à Tours, selon les mairies qui ont déjà publié leur bilan. Si les acteurs associatifs reconnaissent une amélioration, notamment grâce à l’ouverture de 40 000 places d’hébergement en 2020 et conservées depuis, le « sans-abrisme » reste loin d’être éradiqué en France.

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3. L’assurance chômage pour les démissionnaires

La promesse « Nous ouvrirons les droits à l’assurance chômage aux salariés qui démissionnent. Ce droit ne sera utilisable qu’une fois tous les cinq ans », écrivait Emmanuel Macron dans son programme de campagne [PDF] il y a cinq ans .

La réalité : Sur le papier, la mesure est entrée en vigueur en novembre 2019. En pratique, les critères sont tellement stricts (avoir travaillé cinq ans en continu, être en CDI, avoir un projet de reconversion ou de création d’entreprise réel et sérieux validé par une commission paritaire…) que seulement 17 236 personnes en ont bénéficié en deux ans, nous indique l’Unédic. A titre de comparaison, rien qu’en 2020, plus de 1,2 million de Français ont démissionné d’un CDI, selon les chiffres de la Dares.

4. La création d’un versement social unique

La promesse « Toutes les allocations sociales (APL, RSA…) seront versées le même jour du mois, un trimestre maximum après la constatation des revenus (contre jusqu’à 2 ans aujourd’hui) », promettait le programme d’Emmanuel Macron.

La réalité : Censé lutter contre le non-recours aux aides sociales, le versement unique a été rebaptisé revenu universel d’activité (RUA) par l’exécutif, mais la réforme n’a jamais vu le jour. Elle entrerait dans le cadre d’une vaste refonte des prestations sociales, qui fera partie du programme d’Emmanuel Macron s’il est réélu, selon des cadres de la majorité cités par « le Figaro ».

5. L’interdiction pour un délinquant de fréquenter le quartier où il a commis des délits

La promesse « Nous donnerons aux policiers et aux gendarmes un nouveau pouvoir : sous le contrôle du juge, ils pourront interdire à une personne délinquante de fréquenter le quartier où elle a commis ses délits », pouvait-on lire dans le programme du candidat Macron. Il précisait que ces « injonctions » seraient délivrées « sous le contrôle du juge des libertés » et clarifiait le périmètre géographique de l’interdiction : « le quartier, la rue, le groupe d’immeubles où il a l’habitude de commettre ses incivilités ».

La réalité : Aucune législation en ce sens n’a été votée depuis 2017.

6. La construction de 15 000 places de prison supplémentaires

La promesse « Nous construirons 15 000 nouvelles places de prison », s’engageait le président dans son programme.

La réalité : La dernière fois que le gouvernement a communiqué sur le sujet, en avril 2021, 2 000 places supplémentaires étaient opérationnelles. Et 7 000 étaient « en cours de construction », dont 3 000 qui doivent être livrées d’ici à 2023. En réalité, Emmanuel Macron semble avoir vite compris que l’engagement initial n’était pas tenable : dès 2018, il s’engageait sur la construction des 15 000 places non plus pour 2022, mais pour 2027, comme l’expliquait « le Figaro ».


Désormais candidat, Emmanuel Macron doit dévoiler ce jeudi 17 mars, dans l’après-midi, son programme. L’occasion de dresser un bilan des promesses du candidat Macron en 2017. Plusieurs engagements idéologiquement marqués à gauche ont été votés en express ces derniers mois (PMA pour toutesallongement du délai pour pratiquer une IVGréforme de l’adoption), laissant penser que l’exécutif soigne sa gauche en vue des rendez-vous électoraux du printemps (après la présidentielle en avril, les légistlatives se dérouleront les 12 et 19 juin). Mais sur quoi a-t-il renoncé ? « L’Obs » fait le point sur 10 promesses non tenues du quinquennat Macron. Regardez notre vidéo.

1. L’interdiction du glyphosate

La promesse : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans », écrivait sur Twitter le président de la République le 27 novembre 2017. Cet herbicide dangereux pour la santé et l’environnement devait être interdit en France au plus tard en 2020.

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La réalité : Le président s’est finalement rétracté en 2019, sous la pression du principal syndicat agricole, la FNSEA, qui mettait en avant le risque de faillite de certaines filières. Le 4 janvier 2022, il a admis, auprès du « Parisien »« ne pas avoir réussi sur le glyphosate », évoquant son « erreur », en début de quinquennat, d’avoir pensé que la France pouvait interdire seule le pesticide sans les autres pays européens. La France, qui a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2022, devrait remettre le sujet sur la table avec ses partenaires européens, d’autant que la licence d’autorisation du glyphosate en Europe expire cette année. C’est du moins ce que le chef de l’Etat a promis.

Trois ans après, Emmanuel Macron n’est plus vraiment « champion de la Terre »

2. Plus « d’hommes et de femmes » dormant dans la rue

La promesse : Le chef de l’Etat a évoqué le sort des personnes dormant dans la rue à plusieurs reprises. Une controverse a émergé pour savoir si son engagement portait sur des demandeurs d’asile ou sur les SDF. Il s’est en réalité engagé pour ces deux catégories de population en 2017.

Le 27 juillet 2017, à Orléans, alors qu’il évoque les migrations et l’accueil des demandeurs d’asile, il dit : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Puis, lors de ses vœux pour l’année 2018, le président faisait la même promesse aux sans-abri : « Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans abri. » Soulignons que la promesse fait presque figure de marronnier électoral : Lionel Jospin (2002) puis Nicolas Sarkozy (2007) avaient pris des engagements similaires.

Réforme des APL, mal-logement… La fondation Abbé-Pierre juge sévèrement le mandat de Macron

La réalité : Par définition, le nombre de personnes sans-abri est difficile à définir. Selon la Fondation Abbé-Pierre, le nombre de personnes sans domicile fixe tournait autour de 300 000 en 2020. Ce chiffre comprend les personnes qui dorment dans la rue et celles hébergées chez des proches ou dans des lieux d’accueil. La Fondation Abbé-Pierre effectue depuis 2018 un recensement des personnes dormant dans les rues de plusieurs grandes villes de France lors de la Nuit de la Solidarité. Dans la nuit du 20 au 21 janvier 2022, 2 600 sans-abri ont été recensés dans la capitale (un chiffre en baisse de 20 %), mais aussi 487 en région parisienne, 561 à Bordeaux, 21 à Dunkerque et 39 à Tours, selon les mairies qui ont déjà publié leur bilan. Si les acteurs associatifs reconnaissent une amélioration, notamment grâce à l’ouverture de 40 000 places d’hébergement en 2020 et conservées depuis, le « sans-abrisme » reste loin d’être éradiqué en France.

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La promesse « Nous ouvrirons les droits à l’assurance chômage aux salariés qui démissionnent. Ce droit ne sera utilisable qu’une fois tous les cinq ans », écrivait Emmanuel Macron dans son programme de campagne [PDF] il y a cinq ans .

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La réalité : Sur le papier, la mesure est entrée en vigueur en novembre 2019. En pratique, les critères sont tellement stricts (avoir travaillé cinq ans en continu, être en CDI, avoir un projet de reconversion ou de création d’entreprise réel et sérieux validé par une commission paritaire…) que seulement 17 236 personnes en ont bénéficié en deux ans, nous indique l’Unédic. A titre de comparaison, rien qu’en 2020, plus de 1,2 million de Français ont démissionné d’un CDI, selon les chiffres de la Dares.

4. La création d’un versement social unique

La promesse « Toutes les allocations sociales (APL, RSA…) seront versées le même jour du mois, un trimestre maximum après la constatation des revenus (contre jusqu’à 2 ans aujourd’hui) », promettait le programme d’Emmanuel Macron.

La réalité : Censé lutter contre le non-recours aux aides sociales, le versement unique a été rebaptisé revenu universel d’activité (RUA) par l’exécutif, mais la réforme n’a jamais vu le jour. Elle entrerait dans le cadre d’une vaste refonte des prestations sociales, qui fera partie du programme d’Emmanuel Macron s’il est réélu, selon des cadres de la majorité cités par « le Figaro ».

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5. L’interdiction pour un délinquant de fréquenter le quartier où il a commis des délits

La promesse « Nous donnerons aux policiers et aux gendarmes un nouveau pouvoir : sous le contrôle du juge, ils pourront interdire à une personne délinquante de fréquenter le quartier où elle a commis ses délits », pouvait-on lire dans le programme du candidat Macron. Il précisait que ces « injonctions » seraient délivrées « sous le contrôle du juge des libertés » et clarifiait le périmètre géographique de l’interdiction : « le quartier, la rue, le groupe d’immeubles où il a l’habitude de commettre ses incivilités ».

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Alors que le nombre de détenus « flambe », des associations interpellent Macron sur la surpopulation carcérale

La réalité : La dernière fois que le gouvernement a communiqué sur le sujet, en avril 2021, 2 000 places supplémentaires étaient opérationnelles. Et 7 000 étaient « en cours de construction », dont 3 000 qui doivent être livrées d’ici à 2023. En réalité, Emmanuel Macron semble avoir vite compris que l’engagement initial n’était pas tenable : dès 2018, il s’engageait sur la construction des 15 000 places non plus pour 2022, mais pour 2027, comme l’expliquait « le Figaro ».

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7. Examiner les demandes d’asile en moins de six mois

La promesse : « Nous examinerons les demandes d’asile en moins de six mois, recours compris. »

La réalité : Même si la loi sur l’Asile et l’Immigration promulguée en septembre 2018 a instauré des dispositions visant à accélérer le parcours de demande d’asile, la promesse reste loin d’être tenue. Malgré des niveaux de demande d’asile historiquement bas en 2020 et 2021, qui auraient pu améliorer les résultats, le délai moyen de traitement des demandes d’asile était de 8,6 mois en 2021, selon l’Ofpra.

8. La suppression du régime spécial de retraite des parlementaires

La promesse : Ce point figurait au programme d’Emmanuel Macron, précisant que les députés et sénateurs « seront rattachés au régime général ».

La réalité : Promesse à moitié tenue. Si la retraite des députés a été réformée, pas celle des sénateurs, qui disposent d’un régime spécial plus qu’avantageux. En moyenne, ils touchent une pension de 3 856 euros. Après un seul mandat de six ans, ils touchent environ 2 000 euros net. Le gouvernement a bien demandé aux sénateurs des modifications, mais seul le bureau du Sénat peut le décider. Or, majoritairement rattachés au Parti socialiste et aux Républicains (LR), les élus du Palais du Luxembourg ne semblent pas pressés de le faire. Le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, avait annoncé en 2019 que « dès la réforme des retraites votée », il créerait un groupe de travail pour se pencher sur la question… qui n’a jamais vu le jour.

9. La réduction d’un tiers du nombre de parlementaires

La promesse : « Nous réduirons d’environ un tiers le nombre de députés et de sénateurs. Ils disposeront de moyens supplémentaires pour faire leur travail », prévoyait le programme d’Emmanuel Macron.

La réalité : Une réduction de 25 % (et non d’un tiers) du nombre de parlementaires a bien été inscrite dans le projet de loi de réforme des Institutions déposé à l’Assemblée nationale en août 2019, mais il n’a jamais été discuté, encore moins adopté.

10. L’introduction d’une dose de proportionnelle aux élections législatives

La promesse : Durant sa campagne, Emmanuel Macron s’était engagé à instaurer une dose de proportionnelle aux élections législatives. Auprès de Mediapart, le candidat disait vouloir voter la réforme « avant la fin de l’année » 2017.

La réalité : Les présidents des groupes parlementaires de la majorité l’avaient annoncé en mars 2021 : le Parlement ne légiférera pas sur l’instauration de la proportionnelle aux élections législatives de 2022. Une proposition de loi du MoDem prévoyait 15 % de proportionnelle, mais les discussions avaient été interrompues en 2018 par l’affaire Benalla puis l’organisation du « grand débat national » qui avait suivi le mouvement des « gilets jaunes ».

Par Mahaut Landaz

l’obs

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………En plus de ces 10 promesses tenues nous pouvons ajouter

11 Macron avait promis de ne pas toucher aux retraites ,de ne pas diminuer les retraites

promesses non tenus ,il pompe autant qu’il le peut dans le portefeuille des retraités ,il a touche autant qu’il a pu aux retraites

rien pour les retraités et perte du pouvoir d’achat de 30% en 5 ans.

12 ne pas oublier  la promesse de ne pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires

bien sur promesses non tenu

Il avait dit qu’il supprimerait l’isf et qu’ensuite il ferait un bilan de son application . Il l’a supprime, et de bilan on n’a a point vu.

tout ceci est à rajouter à l’article sur le bilan de Macron que nous avons fait précédemment (article ,bilan avec médiapart )

Le bilan de Macron? Et bien d’abord ces 10 promesses non tenues, mais aussi , sur le plan national, un pouvoir vertical. Macron dirige le pays avec son ami Kohler et des “conseils” qui coûtent “un pognon de dingue”, qui sont constitués de gens qui n’ont aucune expérience de terrain et que Macron, le connaissant, écoute d’une oreille distraite pour n’en faire qu’à sa tête au final…Car c’est ca qui le caractérise et qu’on sent dès qu’on l’écoute “Moi, je….” Son gouvernement est constitué de figurants à qui il n’est demandé que de répéter au rasoir ce qu’à dit le chef sous peine de se voir remercié dans la foulée. Macron ne supporte pas l’opposition, il ne supporte pas qu’on le contredise, c’est d’ailleurs pour cela qu’il refuse de débattre avec les autres candidats. Mais ce refus de discuter prend des propostions bien plus ínquiétantes lorsqu’on voit avec quelle violences les mouvements sociaux et manifestations ont été réprimés. La technique est simple et elle n’est pas nouvelle: On fait passer tout opposant pour un individu dangereux dont le but est de menacer la démocratie et les institutions…On interdit toute manifestation et le tour est joué! L’opposant se retrouve délinquant et on peut invoquer le devoir de maintien de l’ordre pour le dérouiller…Ajoutez à cela que les techniques pour faire passer le manifestant pour un factieux sont vieilles et bien huilées aussi…On envoie des casseurs, par exemple…Rappelez-vous que les fameux casseurs, les black-blocks et autres ne furent jamais ou pratiquement jamais pris, pendant que des manifestants qui défilaient étaient éborgnés… La gestion de la crise covid fut du même calibre…Un Conseil Scientifique chargé de relayer les briefings de Véran lui-même briefé par Macron…Résultats, 2 ans de restrictions dont le virus s’est gaussé et 600 milliards de dette supplémentaire…Cerise sur le gâteau: la suppression des lits d’hôpitaux continue et rien du tout n’a été entrepris pour former du personnel… Plan international, c’est simple: Que des échecs, les entreprises, les ventes..etc…que des baches…Et en parlant de baches , le “Père de la Nation” vient de s’en prendre deux autres..d’abord avec Poutine qui s’est foutu de lui ouvertement, ensuite avec la journaliste dissidente Russe qui a décliné sa proposition d’asile..et oui, M’sieur le Président, ceux qui luttent contre Poutine ont autre chose à faire que vous faire de la pub pour les présidentielles… 🙂 Le canard Enchainé fait circuler l’information qui dit que Macron a l’intention de dissoudre l’Assemblée Nationale dès le lendemain du second tour s’il était élu…Vous voyez le truc…On court-circuite les législatives…Là aussi, le programme de suppression de l’opposition est évident…Macron a déjà réussi pendant son premier quinquennat à transformer l’Assemblée nationale, puis, sous moultes pressions, le Sénat en machines à voter tout ce qu’il veut et il va se dépêcher de finir de les museler….Assemblée et Sénat aux ordres, opposition présentée comme dangereusement délinquante et voilà! Plein pouvoirs pour Jupiter!…Dites…Vous êtes sûr que c’est en votant Macron que vous allez vous protéger des “extrèmes”?

Et malgré cela il y a des gens ,des français et françaises qui veulent encore voter Macron ,qui voudraient que Macron soit réélu ???

ces français et françaises non pas encore été assez roulé « dans la farine  » , ils- elles ne sont pas encore dans la misère ,dans la pauvreté ,ils- elles n’ont pas été assez privé de liberté ,ils- elles n’ont pas été assez traités de gueux ,ils-elles ne sont pas assez aperçu que Macron vend la France par petit morceau ,il-elles ne sont pas encore assez aperçu que Macron supprime tous les services d’état :poste -sncf – sécurité sociale , ils- elles ne sont pas encore aperçu que Macron a fait perdre la souveraineté à la France , ils-elles vont encore céder aux chants des sirènes de Macron ????????

Français ,françaises réveillez vous ne laissez pas la France dans les mains d’une personne qui veut la rendre au niveau de la Grèce totalement dépendante de l’ UE ,de l’Allemagne qui veut que la France ne retrouve pas sa souveraineté ,qui veut que les français et françaises soient paupérisé ,soient privé de liberté ………. Macron est réélu il fera pire ,il fera en sorte que la France ne soit plus qu’une province de l’Allemagne ,de l’ Europe

Pour le bien de la France ,pour le bien des français et françaises Macron ne doit pas être réélu !!!!